29 juillet 2010

 

Le lycée ailleurs .

Extraits d'un aticle publié sur le blog Chiscafé :

"Les élèves japonais ont cours du lundi au vendredi, généralement de 8 h 30 à 15 h 30 et deux samedis par mois (le 1er et le 3e, de 8 h 30 à midi). Les cours durent 50 minutes et sont entrecoupés de pauses de cinq minutes. La coupure prévue pour le repas de midi est de 35 minutes. Le rythme, de prime abord, paraît donc supportable. Mais les choses ne sont pas si simples : « Ici on ne peut pas se fier aux horaires officiels, car les élèves ont un tel souci de réussite qu’ils passent leur temps à prendre des cours supplémentaires. » En réalité, les cours commencent souvent plus tôt le matin (« il n’est pas rare que les profs me convoquent à 7 h 30 » explique une élève), et ils s’achèvent plus tard (rarement avant 16 h 30 – « sans compter que beaucoup d’élèves restent en étude »). Les choses se compliquent encore, dans la mesure où beaucoup de journées libres et de week-ends sont consacrés aux devoirs ou aux cours particuliers. » Une élève française au Japon note que « certains travaillent pendant les vacances, quelquefois la veille et le jour même de Noël ! »...

... Lorsque l’on entre pour la première fois dans un établissement d’enseignement japonais, c’est d’abord, un peu à l’image de ce qui existe dans nombre d’écoles anglo-saxonnes, l’importance donnée aux symboles et à la communication « institutionnelle » qui interpelle le visiteur. L’objectif est que les élèves, mais aussi le personnel enseignant et non enseignant de l’établissement, développent une relation privilégiée avec leur lieu de travail ou d’étude, un véritable sentiment d’identification, voire de fierté vis-à-vis de « leur » école. L’idée sous-jacente est que l’on valorise un lieu dont on est fier, où l’on n’est pas seulement de passage, et que l’on ne dégrade pas un lieu où l’on se sent bien. Cette réalité se matérialise par de petites habitudes pouvant sembler désuètes ou superflues aux yeux d’enseignants ou d’élèves français ayant peu l’habitude de l’étranger .
L’uniforme est de rigueur, dans l’immense majorité des collèges et des lycées, y compris pour les vêtements de sport, mais pas à l’école primaire ; il comporte sur le col le badge de l’école et un insigne indiquant dans quelle classe se situe l’élève. De plus, chaque élève se déchausse dans l’entrée de l’établissement, afin d’enfiler des chaussons spécialement pour la journée en cours; et laissant ainsi leurs chaussures dans un casier commun prévu à cet effet...

...La salle des professeurs, d’abord un lieu de travail ouvert aussi aux élèves. Ce respect véritable dans les relations de travail entre élèves et enseignants décrispe considérablement les relations entre élèves et enseignants. Dans la mesure où d’une part l’autorité de l’enseignant est reconnue et où d’autre part, le respect mutuel est une règle de fonctionnement, l’atmosphère de travail est à la fois tendue vers l’étude et parfaitement détendue quant à sa mise en œuvre. La salle des professeurs, dans son organisation comme dans sa fonction, est révélatrice de cet état d’esprit. Avec ses bureaux alignés les uns à côté des autres, elle n’est pas conçue comme en France pour être un espace de détente où les enseignants vont bavarder et prendre un café entre deux cours ; elle est d’abord un lieu de travail, dont la porte reste ouverte sur le couloir, où les enseignants accueillent les élèves désireux d’obtenir une renseignement ou une précision. Un étudiant français confirme avoir ressenti, en tant qu’élève, cette énorme différence une salle des professeurs française, véritable sanctuaire dont la porte fait pratiquement figure d’iconostase, et la salle des professeurs japonaise ouverte aux élèves qui savent pouvoir y retrouver leur professeur pour un renseignement ou une précision...

... Le service du repas de midi est fait par les élèves: quatre élèves revêtus de blouses, de masques et de calots blancs, des équipes au sein de chaque classe vont par roulement chercher le repas préparé dans de grandes marmites et servent leur coreligionnaires. Ce sont les mêmes qui desservent les plateaux et ramènent les restes, les petites briques de lait vide dûment pliées pour prendre le moins de place possible."

Note:
De prime abord, cela peut faire rêver.

L'article complet est ici

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