30 avril 2008

 

Serveur d'exercices par niveau.


WIMS est un serveur d'exercices qui peut être utilisé soit individuellement, soit en classe. Les réponses, qui sont traitées à distance par le très puissant serveur Wims, vous sont instantanément renvoyées dans une nouvelle page.
Nous avons ici fait une présentation des exercices utilisables dans WIMS en liaison avec les programmes.
Cette base ,encore incomplète, sera complétée progressivement.
Cliquez sur l'image pour accéder au serveur.

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Henri Poincaré

On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres :
mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison.
Henri Poincaré

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Les Déchiffreurs : Voyage en mathématiques de Annick Lesne, Jean-François Dars , Anne Papillault .



Présentation de l'éditeur
Qui sont les mathématiciens ? Comment travaillent-ils ? Qu'est-ce que l'intuition ? Par quelles contrées cheminent les idées ? Autant de réponses que de questions dans cet ouvrage, où une cinquantaine de chercheurs, professeurs mondialement reconnus, médailles Fields ou jeunes thésards, proposent leur vision des mathématiques. Réflexions sur la discipline, souvenirs, anecdotes ou témoignages directs sur leur engagement et leur passion: à travers ces textes inédits, le lecteur découvre le quotidien de ces " déchiffreurs ", leur vie face à eux-mêmes, au tableau ou aux autres. Leur propos est éclairé par des photographies qui saisissent chaque chercheur dans la solitude de son bureau, tentant l'ascension des tableaux triptyques des amphis, dialoguant du bout de la craie ou du crayon, ou buvant des yeux la parole de ses pairs. Une rare plongée dans l'intimité de la création mathématique, accompagnée de photos de jean-François Dars

Biographie de l'auteur
Ouvrage coordonné par :. Jean-François Dars et Anne Papillault, ingénieurs de recherche au CNRS et réalisateurs de nombreux films documentaires scientifiques ; Annick Lesne, chercheur CNRS au Laboratoire de Physique théorique de la matière condensée (CNRS-Paris 6), et visiteur à l'Institut des hautes études scientifiques (IHES)

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29 avril 2008

 

Ecole primaire : Xavier Darcos présente ses programmes

En mathématiques, la "résolution de problèmes", que beaucoup pensaient reléguée au second plan, voit son rôle réaffirmé à tous les niveaux.
Au CP, seule la table de multiplication par 2 est demandée.
Les tables par 3, 4 et 5 sont reportées au CE2.
Concernant la division, sujet de polémique, son "sens" reste l'objet d'une "approche" au cycle 2 (grande section, CP, CE1) mais l'apprentissage de la technique opératoire est reporté au cycle 3.
Consensus, consensus...
Pour en savoir plus

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Surfaces minimales

En mathématiques et en physique, une surface minimale est une surface minimisant son aire. Ce minimum est réalisé sous une contrainte : un ensemble de points, le bord de la surface, est d'avance déterminé. Si un cerceau est retiré d'une bassine d'eau savonneuse, un disque de liquide reste fixé. Un souffle dessus déforme légèrement le disque en une calotte sphérique. Si l'étude fait appel à la physique des liquides, le traitement mathématique utilise le langage des surfaces minimales.



Intuitivement, une surface minimale est une surface dont l'aire ou le volume ne peut qu'augmenter lorsqu'on lui applique une perturbation suffisamment petite. Les surfaces minimales forment donc l'analogue en dimension supérieure des géodésiques (courbes dont la longueur ne peut qu'augmenter sous l'effet d'une perturbation assez petite et assez localisée).
En 1744, Leonhard Euler (encore lui !) posait et résolvait le premier problème de surface minimale : trouver, entre toutes les surfaces passant par deux cercles parallèles, celle dont la surface était la plus petite. Il découvrit ainsi la caténoïde.

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Les enigmes de la galerie Cecconi


Toutes les semaines une énigme en image comme celle ci-contre et la solution la semaine suivante ; c'est ici

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Aristote, Métaphysique (IVe s. av. J.-C.)

"Il est absolument impossible de tout démontrer : on irait à l’infini, de telle sorte que, même ainsi, il n’y aurait pas de démonstration."
Aristote

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28 avril 2008

 

Kangourou des mathématiques : Résultats.


Les résultats, les classements par établissement et les cadeaux ont été envoyés, par courrier dans les établissements scolaires.

Accéder aux résultats et télécharger son diplôme :

Ci-dessus , le diplôme de Clément de 1 STL2 , meilleur classé des élèves de Jean Moulin
(79° sur 1570 classés au niveau national)
Rappelons que le Kangourou des mathématiques est le plus grand concours scolaire du monde.
(5 millions de participants dans le monde !)

Bonnes performances , en général des élèves de Jean Moulin
(et particulièrement des participants de 1 STL2 et de 1GC1)

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La symphonie des nombres premiers (de Marcus du Sautoy)

Depuis Pythagore et Euclide, une petite musique insistante empêche les mathématiciens de dormir : celle des nombres premiers (qui ne sont divisibles que par eux-mêmes) et de leur étrange distribution dans la suite des nombres " normaux ". Pour raconter les péripéties d'une recherche séculaire et expliquer ses enjeux, il fallait une plume capable de filer la métaphore et de camper les grands héros de l'histoire - Riemann, "Wagner " des mathématiques, Hilbert, virtuose incomparable, ou Ramanujan, jeune prodige indien sans aucune culture mathématique pour qui les nombres étaient des "amis personnels" -, mais aussi d'expliciter les mille applications potentielles d'une recherche on ne peut plus fondamentale.
Un remarquable succès de vulgarisation :
Nul besoin d'avoir fait Maths Spé pour suivre.
Les sceptiques qui oseraient imaginer que les nombres premiers sont ennuyeux peuvent déjà commencer par lire ce court article.

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27 avril 2008

 

Pour les élèves de Seconde.

Un cycliste part faire une promenade à vélo.
Il traîne en chemin, fait de longues pauses pour apprécier la nature en ce joli mois de mai.
Résultat : Il n'a parcouru son trajet qu'à une vitesse de 10 km/h.
Malheureusement, il se fait tard et notre cycliste décide de rentrer par le même chemin.
Pour arriver avant la nuit (il n'a pas de phares) , il faut que sa vitesse moyenne sur toute la promenade - c'est-à-dire aller et retour - soit de 20 km/h.

A quelle vitesse devra-t-il rouler pour le trajet retour ?

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Mouvement du second degré 2008 : Infos (Rappel)



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26 avril 2008

 

E = mc² : Une biographie de l'équation ; ce soir sur Arte.





E = mc²

Fiction
Date de diffusion : samedi 26 avril
Horaire : 21:00 - Durée : 1h40
Réalisateur : Gary Johnstone
Histoire : En 1905, soit il y a plus de cent ans, Albert Einstein, alors simple employé à Berne, a publié cinq articles qui ont bouleversé le monde de la physique.
Résumé : Alors employé au bureau fédéral de la propriété intellectuelle à Berne, Albert Einstein publie en 1905 cinq articles qui vont bouleverser le monde de la physique. Son premier article émet l'hypothèse d'un mouvement de la lumière grâce aux photons ; il lui vaudra le prix Nobel en 1921. Dans le suivant, il déduit d'observations encore imprécises l'existence de l'atome. Puis il remet en cause deux concepts fondamentaux de la physique : le temps et l'espace. Il termine l'année en publiant la célèbre formule, «E = mc²». Les personnages de cette grande aventure scientifique sont interprétés par Aidan McArdle, Hélène de Fougerolles, Steven Robertson, Julian Rhind-Tutt et Emily Woof. Les réflexions d'Elisabeth Badinter et d'Etienne Klein éclairent les images de fiction.

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25 avril 2008

 

Pascal

« Ce qui passe la géométrie nous dépasse. »
Pascal

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VIRTUEL, MON AMOUR ; de Serge Tisseron.

Les outils numériques favorisent "un déni du réel", constate Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste. La manière même de se comporter en est influencée : "Dans le monde virtuel, l'hypothèse n'a pas de place : chacun est invité à tâtonner et à essayer toutes les possibilités qui s'offrent à lui. Le raisonnement n'est plus hypothético-déductif, mais intuitif en permanence." Les jeunes, en particulier, ont tendance à agir ainsi dans leurs relations : ils essayent tout, sans préjuger de rien.
Lecture à conseiller aux radicaux qui ne voient que des vertus mathématiques aux nouvelles technologies et qui souhaiteraient en finir avec les mathématiques de grand-papa !



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Nicolas Kratzer

Nicolas Kratzer (vers 1486 - après 1550)
Peinture flamande - Ecoles du Nord
Ce munichois entré au service d'Henri VIII d'Angleterre est représenté en train de fabriquer des instruments de mesure.

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23 avril 2008

 

600 millions aujourd'hui , 3 milliards prévus en 2050 .


Pétrolettes ovines

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La première horloge à pendule? Galileo Galilei.

A l'âge de dix-neuf ans, observant dans la cathédrale de Pise une lampe qui se balançait à la voûte, et remarquant que les oscillations en étaient isochrones - la période , c'est à dire la durée d'un aller et retour complet du pendule semblait être remarquablement constante pour un pendule donné-
Galilée eut l'idée d'appliquer le pendule à la mesure du temps. Toutefois, ce ne fut qu'à la fin de sa vie, dans un ouvrage publié en 1638, qu'il exposa cette découverte. Il dessina en 1641 un projet d'horloge réglée par un pendule oscillant sans la construire.
Ce sont finalement Christiaan Huygens et Salomon Coster qui construisirent la première horloge à pendule en 1657.

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22 avril 2008

 

Libérez Darcos : Un article de Jean Paul Brighelli

ICI

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Ours mathématiques .



Nounours réalisés à l'aide du Mathematica Player de Wolfram. Une fois installé sur votre ordinateur, le lancement du Player affiche une fenêtre vous invitant à consulter la bibliothèque comportant plus de 2500 ressources que vous pouvez modifier à votre guise.



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Pascal


" D'où vient qu'un boiteux ne nous irrite pas et qu'un esprit boiteux nous irrite?
A cause q'un boiteux reconnaît que nous allons droit et qu'un esprit boiteux dit que c'est nous qui boitons.
Sans cela nous en aurions pitié et non colère".
Pascal.

Commentaire lu sur le blog de Fabien Besnard:

"Nous avons tous, fort justement, peur d'être l'esprit boiteux, et cela nous arrive tous les jours...
Affronter une discipline comme les maths, c'est surmonter cette peur et accepter d'être l'esprit boiteux qui commence par regarder si c'est lui qui boite
! On comprend alors qu'il n'y a pas d'esprit boiteux en soi et par nature, irrémédiablement, mais que tout esprit peut boiter à tout moment et se corriger lui-même....
J'ai compris très tard que j'aurais pu aimer les maths exactement pour les mêmes raisons que j'ai aimé la philo."

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21 avril 2008

 

Saint Monsanto et Galileo Galilei.

La mathématique est une science dangereuse: elle dévoile les supercheries.
Galilée: 1564/1642

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Un ancêtre du Rubik's Cube : Le Taquin

Cliquez sur l'image pour jouerLe taquin est un jeu solitaire en forme de damier créé vers 1870 avant que l'Américain Sam Loyd ne revendique son invention en 1891. Il est composé de 15 petits carreaux numérotés de 1 à 15 qui glissent dans un cadre prévu pour 16. Il consiste à remettre dans l'ordre les 15 carreaux en parcourant le damier de gauche à droite et de haut en bas.
Le principe a été étendu à toutes sortes d'autres jeux. La plupart sont à base de blocs rectangulaires plutôt que carrés, mais le but est toujours de disposer les blocs d'une façon déterminée par un nombre minimal de mouvements. Le Rubik's Cube est aujourd'hui considéré comme l'un des « descendants » du taquin.
Méthode générale de résolution
1) remettre le jeu dans l'ordre ligne par ligne en commençant par la ligne du haut
2) quand il ne reste plus que deux lignes mélangées, les réordonner colonne par colonne en commençant par celle de gauche.

Cette méthode ne garantit pas qu'un nombre minimal de mouvements sera effectué, mais est simple à mémoriser et aboutit dans tous les cas où une solution est possible.
Loyd affirma qu'il avait « rendu le monde entier fou » avec un taquin modifié. Dans la configuration proposée, les carreaux 14 et 15 étaient inversés, l'espace vide étant placé en bas à droite. Loyd prétendait avoir promis 1 000 USD à celui qui remettrait les carreaux dans l'ordre, mais la récompense n'aurait jamais été réclamée.
La résolution de ce problème est impossible. D'une part, il faut en effet échanger les places des carreaux 14 et 15, et l'on peut montrer que cette opération nécessite un nombre impair de glissements. D'autre part, il faut que la case vide retrouve sa place initiale, opération qui, quant à elle, nécessite un nombre pair de glissements.

Un applet java pour résoudre le casse-tête

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20 avril 2008

 

Les tourments d’un mathématicien amoureux: Extrait

..Tu as vingt-cinq ans, ma fille...
— Je sais bien, papa !
— ... et il est hors de question que tu épouses un garçon qui n’a pas de métier !
— Mais, papa, il est chercheur, mathématicien, c’est un scientifique ! C’est un métier, ça ! D’ailleurs il cotise à la sécu...
— Ça ne veut rien dire. Mathématicien, ce n’est pas un métier, pas un vrai...
Arc-bouté, enraciné dans ses certitudes, Stanislas Million aurait pu repousser les assauts de tous les rhéteurs des mondes antique et moderne réunis. La colère sourdait des prunelles amandines de Valérie.
— C’est quoi alors, M. Je-sais-tout ?
— C’est... c’est... un adjectif, voilà !
Voir traiter son Lucien d’adjectif, c’était plus que la jeune fille ne pouvait supporter. Et dire qu’il avait brillamment soutenu sa thèse de théorie des nombres quelques mois auparavant... Il fallait frapper vite et fort, étourdir l’adversaire avant de porter l’estocade. Tant pis pour les âmes sensibles.
— Papa, j’attends un enfant.
Elle vit immédiatement qu’elle avait pris l’avantage : tel un taureau estourbi par le picador, il fit deux pas de côté, lui laissant enfin la possibilité de s’asseoir au volant.
— Hein ? Un enfant ? Mais, tu n’es..
Stan était blême. Les joues, roses quelques instants auparavant, avaient viré au nacré façon saturnisme chronique. Quelques gouttes de sueur glacée perlaient sur le front et la moustache.
— Papa, tu l’as dit toi-même, j’ai vingt-cinq ans...
— Mais... mais... il n’a pas de métier... Ça ne sert à rien, les mathématiques... Si encore il était prof, comme toi, mais chercheur, chercheur en maths, ça n’a aucun sens... Et puis, d’ailleurs, il cherche quoi ? Qu’y a-t-il donc encore à chercher ?
....

Ce texte a été publié une première fois en octobre 2003 dans le numéro hors série de la Revue de l'Institut Élie Cartan 1903 - 2003 Un siècle de mathématiques à Nancy.

Source:
http://interstices.info/epreuve-million

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19 avril 2008

 

The Man With The Beautiful Eyes (animation sur un poème de Charles Bukowski)



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Le nuclèaire est-il une solution d'avenir ?

Conférence de Pierre RADANNE, président de l'association 4D (dossiers et débats pour le développement durable) et ancien président de l'ADEME, enregistrée en janvier 2008, dans le cadre de l'Université Populaire de l'Eau et du Développement Durable (UPEDD).
Face au changement climatique et à la nécessité de réduire les émissions de CO2, le nucléaire est-il la solution?

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Billard dans des polygones rectangulaires.

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18 avril 2008

 

Le trésor des paradoxes par Philippe Boulanger et Alain Cohen

Présentation de l'éditeur
"Les racistes sont des êtres inférieurs", la phrase revient comme un boomerang : celui qui pense qu'il y a des êtres inférieurs est raciste... et s'autoproclame ainsi être inférieur. Quel crédit lui accorder ? Énoncer une telle phrase, c'est aussi suggérer l'opposé. Regardez autour de vous, les livres et les conversations regorgent de ces incongruités. Ce fourmillement fait ce livre. La définition du paradoxe doit être paradoxale : depuis le calamiteux "Je mens" des Grecs, et en disant "Je mens", je dis la vérité, donc je ne mens pas, mais alors... une caractéristique du paradoxe est ainsi que son contraire semble aussi pertinent. Cette constatation du "contraire vrai" a donné naissance à des théorèmes de logique prouvant l'existence inéluctable de propositions mathématiques indémontrables, une des grandes découvertes logiques du XXe siècle. Le paradoxe est le ferment de vérités ; en prime, il est drôle car nous aimons prendre en défaut des pseudo-certitudes qui se révèlent absurdes et nous goûtons les phrases apparemment stupides qui font surgir la vérité : "Je le crois parce que c'est absurde" (Credo quia absurdum) proclamait le Carthaginois Tertullien.

Biographie de l'auteur
Alain Cohen est psychiatre.
Philippe Boulanger a été pendant 28 ans directeur de la rédaction de la revue Pour la Science dont il est aujourd'hui conseiller scientifique. Il a reçu le prix Perrin de vulgarisation de la physique et le prix d'Alembert pour la vulgarisation des mathématiques.

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Continuité du temps qui passe.

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17 avril 2008

 

Décès d'Edward Lorenz, considéré comme père de la théorie du chaos et de l'effet papillon

WASHINGTON (AFP) — Le scientifique américain Edward Lorenz, considéré comme le père de la théorie du chaos et de l'effet papillon est décédé hier mercredi à l'âge de 90 ans, a annoncé le Massachusetts Institute of Technology (MIT) où il avait été professeur.

Travaillant comme météorologue au MIT, il découvre en 1963 que l'on peut obtenir un comportement chaotique avec seulement trois variables, montrant ainsi qu'une dynamique très complexe peut apparaître dans un système formellement très simple, une idée dont le mathématicien français du 19e siècle Henri Poincaré avait eu l'intuition.

Pour en savoir plus sur l'effet papillon et la théorie du chaos

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Règle de trois composée.

On rencontre parfois des problèmes de proportion faisant intervenir des règles de trois inverses, deux « règles de trois » enchaînées, ou même plus . En voici un exemple :
( simple à résoudre)


18 ouvriers travaillant à raison de 8 heures par jour ont pavé en 10 jours une rue longue de 150 m. On demande combien il faut d'ouvriers travaillant 6 heures par jour pour paver en 15 jours une rue longue de 75 m, rue de même largeur que la précédente.

Nota bene:
Si vous le résolûtes en trois secondes , c'est tout de même que vous fûtes bien inspiré et aussi que vous fûtes bien né.
Question subsidiaire:
Combien y -a-il de passés antérieurs dans le nota bene?

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Instruments de géométrie.

Image extraite de Margarita philosophica

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Pascal

" Il se peut faire qu'il y ait de vraies démonstrations, mais cela n'est pas certain. Aussi cela ne montre autre chose sinon qu'il n'est pas certain que tout soit incertain "
Pascal ( Les Pensées)

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16 avril 2008

 

Prix du baril de pétrole au 16 avril : 70.7 euros

Au 31 mars , c'était 64 euros et au 14 mars 70 euros ; c'est plus clair en euros !
rendez-vous dans quelques semaines.

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Into pieces : Film d'animation de Guilherme Marcondes

Un homme a du mal à reconnaître des formes géométriques ; un héros agaçant remet les pièces dans le bon ordre à sa place ...

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Magiques mathématiques

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Mathématiques en ligne : Calcul formel, dérivées, intégrales , grapheur

Ce lien ,vous permet d'effectuer du calcul formel, ou bien de tracer des graphiques.
Les réponses, qui sont traitées à distance par le très puissant serveur Wims, vous sont instantanément renvoyées dans une nouvelle page.

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15 avril 2008

 

L'ère exponentielle : Des chiffres en vrac à méditer et à discuter ! (les commentaires sont libres et ouverts)

Attention , si vous n'êtes pas Speedy Gonzalez, n'hésitez pas à utiliser la fonction pause!

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Scientifiques : Bientôt la pénurie ?

L'évolution du nombre de scientifiques et d'ingénieurs aux Etats-Unis fait l'objet d'une attention particulière. En effet, de nombreux observateurs redoutent une potentielle incapacité de la nation à répondre aux demandes futures du marché du travail. Trois rapports récents de la National Science Foundation décrivent respectivement les caractéristiques de la population active dans les domaines des sciences et de l'ingénierie, la situation des jeunes diplômés en master et en licence et le statut des postdoctorants en 2006.

Selon le premier rapport, on comptait 22.6 millions de scientifiques et ingénieurs en 2006. Près de la moitié d'entre eux étaient des femmes (45%). Le nombre total de scientifiques et d'ingénieurs a ainsi augmenté de près d'un million soit 4.3% entre 2003 et 2006. Dans le même temps, le taux de chômage pour ces professionnels a diminué de 3.2% en 2003 à 2.5% en 2006. Comme par le passé, ces taux restent bien inférieurs aux taux de chômage pour l'ensemble de la population active (6% en 2003 et 4.7% en 2006). Les secteurs de l'entreprise et de l'industrie emploient près de 70% des scientifiques et ingénieurs...
La suite ici

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170 téraflops : Le supercalculateur "Kraken" sera mis en service cet été.

Fondé au sein de l'University of Tennesse grâce au soutien de la National Science Foundation, le National Institute for Computational Science s'apprête à mettre en service une des machines les plus puissantes du monde qui promet de pouvoir substantiellement contribuer aux efforts visant à résoudre les problèmes scientifiques les plus gourmands en ressources, tels que la compréhension de la matière ou la découverte des secrets de l'origine de notre Univers.
Baptisé en référence au tentaculaire monstre marin de la mythologie Nordique, le Kraken est un supercalculateur Cray XT4 doté de 18.000 coeurs haute performance AMD fréquencés à 2,3GHz capables de fournir une puissance de calcul de 170 teraflops. Sa mise en service est prévue pour le milieu de l'été. Un nouveau système d'interconnexions développé par Cray permettra par ailleurs une bien meilleure fiabilité et une scalabilité accrue tout en supprimant les coûts et les complications liés aux switchs externes. Le Cray XT4 évoluera ensuite vers un Cray XT5 de 10.000 sockets, 100 billions d'octets de mémoire vive et 2 300 billions d'octets d'espace disque et fournira 700 millions d'heures de CPU par an pour se rapprocher du seuil de performance symbolique et historique du petaflop. Le Kraken est configuré spécialement pour les applications à performance, scalabilité et fiabilité soutenues et incorporera des éléments clés du système Cray Cascade pour préparer la communauté d'utilisateurs à des travaux de haute productivité de l'échelle du petaflop. Ce nouveau monstre de calcul sera raccordé à TeraGrid, un réseau de supercalculateurs à travers le pays qui constitue actuellement la plus grosse plateforme informatique pour la recherche scientifique libre.

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Paul Valery

Tout ce qui est simple est faux et tout ce qui ne l'est pas est inutilisable.
Paul Valery
Nota bene: Non sans lien avec le précédent message .

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Pourquoi mon ordinateur calcule-t-il faux ?

Nos ordinateurs font eux aussi des erreurs de calcul et cela peut compromettre des programmes ! Sylvie Boldo chercheuse en preuve de programmes et arithmétique des ordinateurs, nous apporte quelques éléments de réponse..

Écoutez l'interview en MP3 (durée : 9 min 40 s).

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Vers mathématiques

Aujourd'hui , j'eus soudain envie de faire des vers.
Ces bestioles ont été réalisées à l'aide du
Mathematica Player de Wolfram. Une fois installé sur votre ordinateur, le lancement du Player affiche une fenêtre vous invitant à consulter la bibliothèque comportant plus de 2500 ressources que vous pouvez modifier à votre guise.




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14 avril 2008

 

Epreuve pratique de mathématiques au baccalauréat: Quand un lycée abandonne l'expérimentation au bout de 2 mois...


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A quoi servent -elles ?

Victimes de stéréotypes, les mathématiques pâtissent d'une image globalement négative dans l'opinion publique. Elles occupent pourtant une place singulière dans le champ des connaissances, par la forme de pensée particulière qu'elles constituent, par leur position vis-à-vis des autres sciences, leur rapport au réel et leur rôle dans la société. A quoi servent-elles et quelle est leur place dans la culture et dans la société ?
C'est aujourd'hui de 14 à 15 heures sur France Inter dans "la tête au carré"

Pour écouter l'émission , cliquez ici (passez les 3 premières minutes)

avec : BENOIT RITTAUD et DENIS GUEDJ

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Montaigne

" Je ne sais pas, pas même cela ."
Montaigne.

Nota bene: Ce message est sans lien avec le précédent

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Qui est-ce ?

C'est un mathématicien perse.
Il est né à Khiva en 788.

Il meurt à Bagdad en 850.
Son premier ouvrage, Kitab al jabr ..., donne son nom à l'algèbre.
Dans son deuxième ouvrage, il explique le maniement de la numération indienne.
Son prénom est Mohammed.
Son nom, latinisé au Moyen Âge en Algoritmi, puis en Algorisme par les Européens, est à l'origine du mot algorithme, qui veut dire « procédure ».
Lors de sa première conférence en tant que titulaire de la chaire Liliane Bettencourt d'innovation technologique au Collège de France, Gérard Berry a déclaré qu'il ne faisait aucun doute que ce mathématicien était l'inventeur de l'informatique.
De manière anecdotique, on lui doit aussi la tradition consistant à appeler X l'inconnue d'une équation mathématique .

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13 avril 2008

 

Boethius et Pythagore.

Compétition entre Boethius qui fait un calcul en utilisant des nombres Indou-Arabes et Pythagore qui utilise un abaque , sous la surveillance de Dame Arithmétique.
Image extraite de Margarita philosophica

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Voyages scientifiques.

Escursia est un voyagiste spécialisé dans les séjours de découverte et d'apprentissage de la nature aux côtés de scientifiques.

Explorer la faune, la flore, les paysages et les Hommes près de chez soi ou à l'autre bout du monde, la démarche demeure la même : rêver et apprécier l'environnement qui nous entoure, aux côtés d'intrépides personnages passionnés.

le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), vient de faire une entrée remarquée sur le créneau. Grâce à un partenariat signé avec l'agence de voyages spécialisée Escursia, le navire amiral de la recherche française ouvre de nouvelles perspectives à ce type de tourisme.

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Bertrand Russell

Celui qui veut devenir philosophe a tout avantage à acquérir une vaste connaissance des mathématiques.
Bertrand Russell (L'Art de philosopher)

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12 avril 2008

 

Edouard Chambon champion de France de Rubik's cube.


Un élève-ingénieur de 22 ans, Edouard Chambon, de Bourg-lès-Valence (Drôme), a conservé son titre de champion de France de Rubik's Cube, vendredi à Paris, en reconstituant un cube de 3x3 en 12,27 secondes, améliorant son précédent record de 13,14 secondes, ont annoncé les organisateurs et représentera la France au championnat d'Europe de ce jeu diabolique inventé en 1974, qui se disputera à Cracovie (Pologne) en septembre.Au cours de la compétition qui a accueilli 50 candidats, un enfant de 5 ans, Emilien Combaret, de Vernouillet (Yvelines), plus jeune cubiste identifié dans une compétition, s'est distingué avec une moyenne de 2,20 minutes, à quelques places de son père, 48ème du classement, avec une moyenne de 1,57 mn.


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Henri Poincaré

Comment se fait-il qu’il y a tant d’esprits qui se refusent à comprendre les mathématiques ?
N’y
a-t-il pas là quelque chose de paradoxal ? Comment, voilà une science qui ne fait appel qu’aux principes fondamentaux de la logique, au principe de contradiction, par exemple, à ce qui fait pour ainsi dire le squelette de notre entendement, à ce qu’on ne saurait dépouiller sans cesser de penser, et il y a des gens qui la trouvent obscure !
et même ils sont en majorité ! .


Henri Poincaré en 1905

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11 avril 2008

 

Bonnes vacances !


Pendant les vacances de Pâques , le blog va peut-être sommeiller pendant quelques jours , ou pire , dormir profondément , voire hiberner;
mais gare au réveil !

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Tyger, une superbe animation inspirée d'un poème de William Blake

Un court métrage musical d'animation venu du Brésil. Un tigre géant apparait mystérieusement dans une grande ville. Il révèlera la réalité cachée d'une nuit ordinaire. Très belle réalisation de Guilherme Marcondes .







Le poème qui a inspiré le film:

Tyger! Tyger! Burning bright,
In the forests of the night,
What immortal hand or eye
Could frame thy fearful symmetry?

In what distant deeps or skies
Burnt the fire of thine eyes?
On what wings dare he aspire?
What the hand dare seize the fire?

And what shoulder, and what art,
Could twist the sinews of thy heart?
And when thy heart began to beat,
What dread hand? And what dread feet?

What the hammer? What the chain?
In what furnace was thy brain?
What the anvil? What dread grasp
Dare its deadly terrors clasp?

When the stars threw down their spears,
And water'd heaven with their tears,
Did he smile his work to see?
Did he who made the Lamb make thee?

Tyger! Tyger! burning bright
In the forests of the night,
What immortal hand or eye
Dare frame thy fearful symmetry?

William Blake

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D'une nature fractale.



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10 avril 2008

 

Un million de milliards d'opérations par seconde : Le CEA et le CNRS créent le Centre national Jacques Louis Lions .

Le CEA et le CNRS créent le "Centre National Jacques Louis Lions de Calcul Haute Performance de l’Essonne". Celui-ci est destiné à faciliter l’accès de l’ensemble de la communauté scientifique nationale aux principaux moyens de calcul de très haute performance dont la France dispose ainsi que le développement de coopérations intra-européennes, notamment franco-allemandes dans ce domaine. Cette symbiose des efforts devrait permettre à la France de se porter candidate à l’accueil d’un des premiers supercalculateurs petaflopiques en Europe.
Un pétaflop représente un million de milliards d'opérations en virgule flottante par seconde, chiffre symbolique désormais à atteindre pour des raisons stratégiques mais aussi pour le prestige que cela confère.

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Anamorphose de rue.

Une anamorphose est une déformation réversible d'une image à l'aide d'un système optique - tel un miroir courbe - ou un procédé mathématique.
Certains artistes ont produit des œuvres par ce procédé et ainsi créé des images déformées qui se recomposent à un point de vue préétabli et privilégié et où la lumière, l'ombre et les proportions font croire à la tridimensionalité .

Julian Beever est un des maîtres de l’anamorphose de rue.

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Michel Serres. Le Tiers-instruit.

On s'expose quand on fait, on s'impose quand on défait. Quand on défait, jamais on ne se trompe, en effet. Je ne connais pas de meilleur moyen pour avoir toujours raison. Je ne crois pas connaître, en revanche, de meilleure définition de l'homme que le vieil adage errare humanum est, à qui je fais dire : est humain celui qui se trompe. Il a au moins essayé.
(Le Tiers-Instruit, p.128, Folio/essais n°199)

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09 avril 2008

 

Continent science : Alan Turing et la morphogénèse

Alan TURING était un mathématicien anglais né à Londres en 1912 et mort jeune, en 1954.
Par ses travaux théoriques dans les domaines de la logique et des probabilités, Alan Mathison Turing est considéré, sinon comme le fondateur des ordinateurs, en tout cas comme l'un des pères spirituels de l'intelligence artificielle.
Il apprend à l'été 1936 les avancées de Max Newman concernant l'élaboration d'une théorie mathématique sur l'incomplétude de Gödels et la question de la décidabilité de Hilbert. La décidabilité repose sur la possibilité pour une proposition mathématique d'être validée (vrai ou faux) par un algorithme. Si pour beaucoup de propositions il est facile de trouver un algorithme, qu'en est-il de celles pour lesquelles l'algorithme, pas assez rigoureux, est insuffisant à valider la proposition ? Doit-on en déduire qu'elles ne peuvent être validées ? C'est désormais dans ce sens que vont s'orienter les recherches du logicien.
La seconde Guerre Mondiale lui offre bientôt l'opportunité de mettre en pratique ses théories. C'est au département des communications du Ministère des affaires étrangères britannique qu'il se retrouve confronté au secret d'Enigma, nom de code de la machine utilisée par la marine allemande pour communiquer avec leurs sous-marins. Le cryptage utilisé par les Nazis échappait toujours aux modes d'investigation classiques. Mais avec la collaboration de W. G. Welchman, Turing réussit à percer le code en appliquant sa nouvelle méthode et, de façon indirecte, contribue ainsi à la victoire de la bataille de l'Atlantique.

En 1951, consécration suprême : il devient membre de la Royal Society. En dehors des mathématiques, il poursuit des recherches sur la parthénogenèse et détermine ce qu'on appellera par la suite les structures de Turing dans Bases chimiques de la morphogenèse (1952) ; il imagine un système chimique très simple pouvant expliquer la formation d'ensembles comme les tâches et les rayures de la peau des animaux
émission du lundi 7 avril 2008
Alan Turing et la morphogénèse
Invités
Henri Beresticki. mathématicien

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Paris accueille les championnats de France de Rubik’s Cube vendredi 11 avril.

le "Rubik’s cube", objet éminemment mathématique est devenu un phénomène mondial.

Le Rubik's Cube est un cube dont chaque face est divisée en neuf cubes miniatures qui peuvent tourner indépendamment des autres. En fait le cube est composé d'un axe central portant les centres des 6 faces, de 8 cubes de coin à 3 faces visibles et de 12 cubes d'arête à 2 faces visibles.

Le nombre de positions différentes est de :
8! x 37 x 12! x 210 = 11 × 72 × 53 × 314 × 227
= 43 252 003 274 489 856 000 (c'est-à-dire plus de 43 milliards de milliards de combinaisons), dont 1 seule correspond au cube fini.
Pour donner une idée du nombre de combinaisons, en passant en revue 1 milliard de combinaisons différentes par seconde, cela prendrait plus de 1200 ans pour les épuiser toutes!

Cela se calcule comme suit :

  1. Chaque arête peut prendre deux orientations possibles. Étant donné qu'on ne peut pas changer l'orientation d'une arête seule, l'orientation de toutes les arêtes fixe l'orientation de la dernière. Cela nous donne 211 possibilités d'orientation des arêtes.
  2. Chaque coin a trois orientations possibles. De même, on ne peut pas retourner un coin seul, l'orientation du dernier coin est donc fixée par les autres. Cela nous donne 37 possibilités d'orientation de coins.
  3. Les arêtes peuvent s'interchanger entre elles, ce qui nous donne 12! possibilités de positionnements pour les arêtes.
  4. Les coins peuvent s'interchanger entre eux. Cela fait 8! possibilités.
  5. Mais il existe un problème dit de parité : on ne peut échanger juste deux coins ou deux arêtes (mais on peut interchanger deux coins ET deux arêtes). La position des arêtes et des premiers coins fixe donc la position des 2 derniers coins et il faut donc diviser le résultat par deux.

Ce qui donne bien : 8! x 37 x 12! x 210 = 43 252 003 274 489 856 000

L’idée initiale de Ernő Rubik était de construire le cube afin d’amener ses étudiants à deviner quel était son mécanisme interne, comment les petits cubes pouvaient tourner suivant trois axes tout en restant solidaires, et donc de les amener à réfléchir en 3 dimensions.
Le temps le plus rapide jamais réalisé officiellement est de 9,18 secondes, par Édouard Chambon au Murcia Open 2008.

Vendredi au Novotel des Halles, Place Marguerite de Navarre, Paris 1er.

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Squaro, jeu de logique et de réflexion.






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08 avril 2008

 

Si la science m'était contée.Colloque au centre Pompidou

Résumé
Science de la rigueur, spécialité masculine, exercée par des chercheurs solitaires et indifférents aux problèmes de société, réputées trop difficiles, etc. Aussi anciens qu’ils sont tenaces, ces stéréotypes font pâtir les mathématiques d’une image globalement négative dans l’opinion publique… Pourtant, les mathématiques occupent une place singulière dans le champ des connaissances, par la forme de pensée particulière qu’elles constituent, par leur position vis-à-vis des autres sciences, leur rapport au réel et leur rôle dans la société.

14 avril 2008, 19h
Mathématiques et société

19h00
Le rôle des mathématiques dans la société et la culture

Par Marc Hindry, mathématicien, professeur à l’Université de Paris 7

19h30
Sur quoi butte l’enseignement des mathématiques ?
Par André Revuz, mathématicien, professeur honoraire à l’Université de Paris 7

20h00
Statistique et éducation du citoyen
Par Jean-Pierre Raoult, mathématicien-statisticien, professeur émérite à l’Université de Marne-La-Vallée, président du comité scientifique des Instituts de recherche sur l’enseignement des mathématiques

20h30
Femmes et mathématiques,
Par Bernard Zarca, directeur de recherches honoraire au Cnrs

Animation : Ariane Poulantzas, journaliste scientifique

19 mai 2008, 19h
Mathématiques et imagination

19h00
Introduction : autour d’une phrase de Condorcet
Par Jean-Pierre Kahane, mathématicien, professeur à l’université de Paris-Sud-Orsay, membre de l’Académie des sciences

Table ronde : mathématiques et imagination.

Avec :

20h30
Jouets mathématiques
Par Tadashi Tokieda, mathématicien, professeur à l’Université de Cambridge

Animation : Ariane Poulatzas, journaliste scientifique

Adresse
Centre Pompidou
Petite Salle et Grande Salle, niveau -1
Entrée rue Saint-Martin75004 Paris

Entrée libre dans la limite des places disponibles

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Michel Serres

Qui ne bouge n'apprend rien. Oui, pars, divise-toi en parts.
(Le Tiers-Instruit, p.28, Folio/essais n°199)

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La quadrature du net.

Est-il possible de contrôler efficacement la circulation de l'information à l'ère du numérique par le droit et la technique, sans porter atteinte aux libertés publiques et freiner le développement économique et social.
Ou bien , est-ce ,la quadrature * du net ?

*la quadrature du cercle est un problème classique de mathématiques apparaissant en géométrie. Il fait partie des trois grands problèmes de l'Antiquité, avec la trisection de l'angle et la duplication du cube.
Dans le plus ancien texte mathématique retrouvé, le papyrus Rhind (~1650 av. J.-C.), le scribe Ahmès proposait déjà une solution approchée du problème. Il faudra cependant attendre 1882 pour que le mathématicien allemand Ferdinand von Lindemann démontre la transcendance de π, établissant ainsi l'impossibilité de résoudre ce problème de la quadrature du cercle : il est impossible de construire, à l'aide de la règle et du compas seulement, un carré dont la surface est rigoureusement égale à la surface d'un disque donné.


La question aujourd'hui est donc de savoir combien de siècles il va falloir pour que le législateur revienne à la raison ? Sommes nous dans le domaine du droit et des NTIC plus proche de -1650 avant JC ou de 1882 ?
Interview : Christophe Espern, La Quadrature du Net (4'45")

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Quelques recettes pour percer les secrets des étoiles . Conférence de Jean-Paul ZAHN

Conférence donnée à l'IAP le 5 février 2008, par Jean-Paul Zahn, astronome émérite à l'Observatoire de Paris.

Quelques recettes pour percer les secrets des étoiles

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Echiquier fractal

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07 avril 2008

 

Denis Guedj publie «Les mathématiques expliquées à mes filles». Interview.


Denis Guedj est mathématicien, professeur en cinéma et histoire des sciences à l'Université de Paris VIII. Mais il est aussi romancier. Il vient de publier Les mathématiques expliquées à mes filles aux éditions du Seuil. Entretien, à propos du rapport complexe - et complexé - que les gens ont généralement avec les mathématiques.

Le Temps: Quel est le constat qui vous a mené à écrire ce livre?

Denis Guedj: Il faudrait mettre les maths «en culture»: insister sur la pensée mathématique, sur les idées, sur les histoires qu'on y développe. Pour moi, elles sont un champ de fictions qui nourrissent mes romans. Je suis donc confronté à la manière dont les maths sont reçues par les gens. Avec le français, c'est la seule matière que l'on étudie tout au long de sa scolarité. Ce qui fait que tout le monde a quelque chose à dire à ce sujet. Chacun entretient un rapport fort, positif ou négatif, avec les mathématiques. Et ça ne manque presque jamais, au bout d'une minute de discussion, on me dit: «J'ai toujours été nul ou nulle en maths.» Et c'est une affirmation proclamée fièrement, revendiquée avec jouissance! Intrigant, tout de même.

- Pourquoi «expliquées à mes filles»?

- Simplement parce que j'ai 3 filles! J'aurais pu dire «à mes enfants». Mais bon, on ne peut pas ne pas parler du rapport différent que les femmes ont en général avec les maths. C'est une discipline où la nécessité de démontrer tout ce que l'on affirme est capitale, la rigueur y est extrême: cela peut être ressenti comme une violence. On peut se demander si certaines femmes ont moins de goût pour ce genre de rigueur ou si l'explication est uniquement sociale.

- On dit souvent que les femmes ont un plus grand besoin de voir l'utilité de leurs études et il n'est pas facile de voir l'utilité des maths...

- Peut-être. En mathématiques, l'utilité n'est pas posée en but premier, c'est aussi ce qui en fait la beauté. Chaque expression a un sens, elle exprime une idée, une affirmation, un résultat, une question... C'est aussi un langage: un cours de maths, c'est un peu un cours de langue. Si dans l'enseignement des maths, l'idée et le sens pouvaient être présentés en premier, et que les définitions et les démonstrations ne venaient qu'ensuite - ce qui est précisément la démarche du mathématicien: d'abord l'idée, ensuite seulement la formalisation -, alors les mathématiques seraient mieux acceptées et comprises.

- Alors comment abordez-vous la question dans votre livre?

- Il ne s'agit ni d'un cours de maths, ni d'une campagne publicitaire pour «vendre» les maths. J'ai d'abord le souci du plaisir de la lecture. Les deux personnages Lola, la fille, et Ray, le père, «existent» et échangent de façon non convenue sur des questions réelles: j'ai évité le questionnaire artificiel. Il y a des remises en question et une certaine insolence.

- Avec un père mathématicien, vos filles ont sûrement une idée précise des maths. Votre livre peut-elle les aider?

- Oui. Mes filles n'aimaient pas beaucoup les maths. Cela avait probablement à voir avec le réflexe sain qu'ont les enfants de refuser de se faire absorber par les activités de leurs parents. On a le droit de ne pas aimer les maths. Mais quel plaisir quand on les comprend!

Source : http://www.letemps.ch



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Kangourou des mathématiques : Calendrier des résultats.

Les résultats, les classements par établissement et les cadeaux sont envoyés, par courrier, fin avril ou début mai, dans les établissements scolaires.
La date de remise des prix recommandée par le Kangourou est le vendredi 23 mai.
Les résultats sont diffusés sur Internet en partenariat avec education.france5.fr
Calendrier prévisionnel de la diffusion des résultats sur Internet :
à partir du 28 avril : Terminale S, Bac+.
à partir du 30 avril : Secondes, Premières, Terminales, Bac Pro.

Solutions 2008
• Disponibles mercredi 30 avril.
Corrigés 2008
• Disponibles vendredi 2 mai.

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Savoir qu’un autre ne sait pas peut permettre de conclure ! Exemple:

On choisit un nombre entier N entre 1 et 20. On indique à Jacques la somme de tous les diviseurs de N. On indique à Jules le plus grand diviseur premier de N.
Jacques dit « Je ne sais pas quel est N ».
Dans un second temps, donc après avoir pris en compte la réponse de Jacques, Jules dit:
« Je ne sais pas moi non plus ».
Combien N a-t-il de diviseurs ?

La solution ci-dessous ( dans quelques jours seulement !)
solution-enigme-diviseurs.doc

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05 avril 2008

 

La route est longue mais la voie est libre : Pub


"First they ignore you... Then they laugh at you... Then they fight you...
Then you win."(Gandhi)

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Pause musicale : Guitare flamenca avec Paco de Lucia

Paco de Lucia est né en Espagne en 1947. Depuis son "tube" Entre Dos Aguas en 1976, Paco de Lucia, véritable génie du flamenco espagnol, s'est imposé comme le chef de fil du genre. Après une multitude d'albums, tous plébiscités par la critique et le public (espagnol d'abord, mondial ensuite), le guitariste sort Cositas Buenas en mars 2004, après 5 ans de composition en toute discrétion...

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C'est le week-end : Vous pouvez jouer un peu

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04 avril 2008

 

Conseil de classe .

J'ai retrouvé une vieille photo de l'un de mes tous premiers conseils de classe , il y a fort longtemps.
(Je suis au milieu,un peu étonné,je débutais.)

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En quoi la part mécanique dans l’apprentissage du calcul est non seulement inévitable mais nécessaire à l’intelligence des choses mathématiques.

Sur l’enseignement de l’arithmétique à l’école primaire
Jules Tannery, revue pédagogique, février 1904

EXTRAITS

" Il y a, dans tous les enseignements, une partie mécanique et routinière qu'il faut accepter avec modestie. (…) Que l'on soutienne l'enfant ou l'apprenti par l'espoir d'un temps où la répétition de l'effort aura supprimé la difficulté, j'en suis d'avis ; mais qu'on se garde bien de lui inspirer du mépris pour ce qu'il entre de machinal dans cette répétition. Il faut que le geste soit machinal (…)
L'enseignement de l'arithmétique, dit-on, semble n'avoir plus d'autre objet que de mettre l'écolier en état d'appliquer un certain nombre de règles qu'il ne comprend pas. Il ne faudrait pas s'exagérer l'importance de la justification théorique de certaines règles ou opérations : je m'imagine que tout le monde reconnaît l'impossibilité de justifier à l'école, par un raisonnement rigoureux, la règle de la division des nombres entiers, mais que, tout en reconnaissant cette impossibilité, quelques personnes s'en affligent. Je voudrais qu'elles se consolassent entièrement. Si c'est là ces règles que l'écolier ne comprend pas, il n'y a pas lieu de s'en émouvoir, à mon avis. (…)
Il ne doit pas y penser ; il doit mettre toute son attention dans l'application correcte des règles qu'il sait être vraies, et plus cette application est machinale, plus elle est sûre. Le mathématicien même emploie des outils qu'il n'a pas vérifiés et dont il ignore parfois comment ils ont été fabriqués.
Ce que les enfants ont besoin de comprendre, c'est le sens de l'opération, c'est ce qu'elle permet d'obtenir. Je m'imagine qu'on leur apprend cela à l'école, et, peut-être, mieux qu'on ne fait au lycée.
Comment arrive-t-on à faire comprendre aux écoliers le sens de chacune des quatre règles ? Je crois bien que, là-dessus, la plupart des instituteurs m'en remontreraient. (…)ils commencent par des exemples concrets, avec des nombres très simples : j'ai sept billes dans ma poche gauche et cinq dans ma poche droite ; je prends ces cinq billes et je les mets dans ma poche gauche ; combien y a-t-il de billes dans cette poche gauche ? Des douze billes qui sont maintenant dans ma poche gauche, j'en prends cinq que je mets dans ma poche droite ; combien en restera-t-il dans ma poche gauche ? Et si je remets ces cinq billes dans cette poche gauche, combien contiendra-t-elle de billes ? Voici quatre petits tas dont chacun comprend cinq billes ; je mets toutes les billes en tas ; combien y en aura-t-il dans ce tas ? J'ai dix-neuf billes que je veux partager entre cinq enfants ; chacun reçoit trois billes, et il m'en reste quatre. Chaque opération reçoit son nom. Les exemples sont repris, multipliés, diversifiés. Les nombres sont assez simples pour que les calculs puissent se faire de tête, ou même sur des objets réels ; on demande aux enfants, pour une foule de petits problèmes, non seulement d'arriver au résultat, mais de reconnaître chacune des opérations qu'ils ont faites, de la nommer ; on passe à des cas un peu plus compliqués où il faut faire deux, trois de ces opérations ; là encore, il ne suffit pas que les enfants trouvent le résultat exact, ils doivent analyser le calcul qu'ils ont fait : d'abord une addition, puis une soustraction, etc. Sans doute tous ceux sous les yeux desquels cette page est tombée se disent : " Oui, c'est ainsi que l'on fait, à peu près, avec des exemples, ou avec d'autres... " Et comment ferait-on autrement ? Il suffit d'y penser, et d'avoir eu des enfants à qui l'on a appris à compter. Eh bien ! tout cela n'est nullement mécanique. Reconnaître les cas où il faut faire cette opération , et non cette autre, sentir ce qu'il y a de commun dans les cas où l'on fait la même opération, c'est faire acte d'intelligence, de la même intelligence qui nous sert à grouper des individus, ou des mots, ou des faits, dans une même famille, sous une même loi. Et l'enfant est capable de ces actes intellectuels, parce qu'ils se rapportent à des objets qu'il peut voir, toucher ou imaginer, et que l'effort d'attention qu'ils exigent est court.(...)
Au bout d'un certain temps, quand il juge que le moment est venu, que les écoliers ont vu et reconnu assez de faits pour comprendre un énoncé général, l'instituteur définit chacune des règles : je crois bien que l'écolier, qui comprend cette définition abstraite, y trouvera quelque joie, et qu'il se donnera volontiers la peine d'en fixer les termes dans sa mémoire. Devant des questions toutes pareilles à ces questions qu'il sait résoudre, mais où les données sont un peu plus compliquées, les nombres un peu plus grands, l'enfant sent qu'il lui manque quelque chose : cela est trop long pour qu'il s'en tire ; il n'en finirait pas de compter sur ses doigts ou avec des boules. Comment faire ? Il est tout découragé. Le maître lui dira : " Je vais vous apprendre un moyen d'aller plus vite " ; il enseignera le mécanisme de la règle. Je ne suis nullement scandalisé à l'idée que l'enfant ne se rendra pas compte du pourquoi de ce mécanisme. ( …)
….en arithmétique deux points importants : reconnaître quelles opérations on doit faire, c'est-à-dire, au fond, bien comprendre les définitions ; puis, savoir faire correctement ces opérations : le premier point est affaire d'intelligence, le second de routine, ou, pour parler mieux, d'habitude. Il ne faut pas mépriser cette routine-là ; le résultat est un profit très clair qu'on emporte de l'école (…)
Il est beaucoup plus important de savoir les propriétés des opérations que d'être en mesure de justifier la façon dont on les effectue, et quelques-unes de ces propriétés peuvent être enseignées et démontrées à l'école : est-il difficile, par exemple, de faire comprendre à des écoliers, sur des exemples concrets, que pour multiplier un nombre par une somme, on peut multiplier ce nombre par les éléments de la somme et ajouter ensuite les produits partiels. Les propositions de ce genre, dont les unes peuvent être démontrées complètement, dont les autres seront simplement énoncées et vérifiées, sont beaucoup plus précieuses que ce qu'on appelle " la théorie de la multiplication, ou de la division "…C'est elles d'ailleurs qui mènent plus loin, puis servent, par exemple, à l'intelligence de l'algèbre, dont on peut pousser l'étude aussi loin qu'on veut, sans avoir jamais besoin de la " théorie de la division "."

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"Il est temps de siffler la fin de la récré" par Jean-Paul Brighelli

Modifier les programmes, augmenter les profs… Interview du professeur Jean-Paul Brighelli auteur de « Fin de récré. Pour une refondation de l’école » (Ed. Jean-Claude Gaswsewitch) .
Un échange sans complaisance.

C'est ici

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Open XML : quand Microsoft montre ses crocs, le monde baisse son pantalon

Personne ne comprend. Il faut dire que la dernière victoire de Microsoft est dénuée de toute logique, en apparence. Le géant de Redmond a réussi à faire adopter son format bureautique Open XML (utilisé dans les nouvelles versions de Word, Excel ou encore Powerpoint) par l'Organisation internationale des standards ( ISO ). Pourtant, une grande partie des votants avaient exprimé des avis très négatifs.

La suite ici

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Entretien avec un lycéen ( publié sur Framablog)

Bonjour, peux-tu rapidement te présenter...

Bonjour,

Je suis Fabien André, lycéen en terminale S option SVT (spé Maths). J'envisage des études d'ingénieur dans le domaine de l'électronique, de l'informatique ou des télécoms.

Quels logiciels libres utilises-tu au quotidien ?

J'utilise surtout les logiciels libres sur l'ordinateur familial, sous GNU/Linux (Kubuntu, majoritairement). Les logiciels que j'utilise le plus souvent sont le navigateur web Firefox, le client mail Thunderbird et le lecteur multimédia VLC. J'utilise également l'environnement KDE (Kopete pour la messagerie instantanée, amaroK comme lecteur musical).

Parmi les logiciels libres moins connus que j'apprécie particulièrement, il y a BasKet qui permet d'organiser ses notes simplement et efficacement ainsi que Freemind qui permet de créer des "cartes mentales", utiles pour classer ses idées.

Comment as-tu découvert les logiciels libres et en quoi te semblent-ils intéressants ?

J'ai découvert les logiciels libres il y a 4 ans avec Firefox (à l'époque dans sa version 0.7 :-)). Internet Explorer plantait tout le temps et j'étais à la recherche d'un bon navigateur. J'ai rapidement découvert Firefox et en cherchant un peu plus d'informations à propos de celui-ci, j'ai découvert qu'il s'agissait d'un logiciel libre. Impressionné par la qualité de ce logiciel, je me suis mis à utiliser VLC et OpenOffice. Plus tard, j'ai découvert qu'il existait même un système d'exploitation libre: Linux. Je me suis ensuite fait télécharger une Knoppix 3.6 par un ami que j'ai après installé par curiosité.

Ce n'est que plus tard, que j'ai vraiment cherché à m'informer sur les valeurs et l'esprit du logiciel libre.

Ils me semblent intéressants car on peut comprendre leur fonctionnement voir même les améliorer. Je suis souvent impressionné par leur capacité à fédérer les gens, à les faire coopérer. Je trouve que ce modèle de partage, de coopération et de diffusion du savoir est très riche !

La suite ici

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La vie rêvée des maths . de David Berlinski


Présentation de l'éditeur " Sous la plume de Berlinski, le calcul différentiel devient - ce que tous les pédagogues du monde se sont toujours employés à cacher - un roman extraordinaire, une histoire picaresque pleine de figures inoubliables. Pourra-t-on après cette lecture rencontrer son inspecteur des impôts sans se demander s'il ressemble à Newton ? ou ne pas chercher des yeux Leibniz en entrant dans un bar à bière ? Et l'auteur raconte tout cela sans se "dégonfler" une seule seconde, en violant toutes les règles de la vulgarisation [...] . Des limites ? oui, on parlera des limites-, des dérivées ? oui, il y aura des dérivées ! des intégrales ? aussi ! des théorèmes ? évidemment ! et les coupures, cette horrible chose de Dedekind, quand même pas ??? mais si, absolument !!! Incontestablement, nous avons là un livre d'un nouveau type, qui démontre que l'on peut réconcilier deux littératures fort distinctes : la " scientifique ", avec son ascèse, sa priorité au contenu, ses exigences de rigueur, que sais-je, tout ce qui d'habitude en dégoûte les lecteurs ; et la " grande ", celle où un auteur/créateur met en scène des personnages, raconte une histoire, fait penser, rêver, réagir, rire... "

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Alain (Propos sur l'éducation)

[...] il n'y a de progrès, pour nul écolier au monde, ni en ce qu'il entend, ni en ce qu'il voit, mais seulement en ce qu'il fait.
Alain (Propos sur l'éducation, p.18, P.U.F 1969)

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Isfahan (Iran) - Mosquée du Shah Abbas (17e s.)

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03 avril 2008

 

Plus complexe que le jeu d’échecs, plus de combinaisons que le nombre de particules de l’Univers : Le jeu de Go.

Lors du tournoi de Go de Paris, organisé en mars 2008 par la fédération française de Go (FFG), le moteur MoGo développé par l'INRIA, tournant sur un supercalculateur Bull, a remporté une partie sur trois en 9x9 contre Catalin Taranu – 5ème DAN professionnel. Il s'agit de la première victoire homologuée, « non blitz », opposant une « machine » à un maître du Go.

Source :INRIA

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Les élèves de Genève sous Linux à la rentrée prochaine

Il y a des choses qui font vraiment plaisir à lire. Voici en tout cas une administration scolaire qui se targuera plus tard d'avoir fait partie des premières à franchir le pas.
Et pendant ce temps-là en France, c'est l'inertie. Une inertie qui n'est pas perdue pour tout le monde...

Un logiciel libre, qu'est-ce que c'est? On le dit libre, par opposition à propriétaire. On le dit aussi ouvert, car son code de programmation reste accessible à tous et peut être librement modifié (en anglais «open source). Pour simplifier, il s'agit d'applications informatiques développées non par une société dans le but de les commercialiser, mais par une communauté de programmeurs. Qui codent pour le plaisir, pour se faire la main ou pour encourager la qualité.
Multiplateformes (Windows, Mac, Linux), constamment mis à jour, testés et améliorés, les logiciels libres concurrencent avantageusement les coûteux programmes des grandes firmes d'informatique. Ainsi, OpenOffice est-il un parfait équivalent de Microsoft Office, alors que Gimp remplit toutes les fonctions du Photoshop d'Adobe

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Globalement meilleures élèves que les garçons, les filles hésitent pourtant encore à suivre des études scientifiques. Entretien avec Denis Guedj.

Denis Guedj est professeur de cinéma et d’histoire des sciences à l’université Paris-VIII-Saint-Denis. Né en 1940, mathématicien et écrivain - il vient de publier les Mathématiques expliquées à mes filles (Seuil) -, il tente de comprendre les rapports compliqués qu’elles entretiennent avec cette discipline.

Les statistiques montrent que les filles sont meilleures élèves et font des études plus longues. Pourtant elles sont relativement moins bonnes en maths que les garçons et moins attirées par les études scientifiques.

A l’école comme dans notre société inégalitaire, il y a une hiérarchie, et les maths sont utilisées pour la marquer. Elles jouent le rôle de l’excellence, de la distinction. Les sections scientifiques S sont présentées comme au-dessus des autres. Et comme nous sommes toujours dans une société d’hommes, les femmes y sont moins nombreuses. Dans la société, dans tout ce qui est trois étoiles, on trouve plus d’hommes que de femmes. Leur présence est même le signe de la dévalorisation d’une profession - comme pour les instituteurs. Il y a aussi les habitudes sociales. Les choses qui ont été ont tendance à continuer d’être.

Qu’est-ce qui fait qu’un jour il y a un retournement ?

Les tendances diminuent peu à peu jusqu’à s’inverser. Il y a déjà eu une nette évolution. Lorsque j’étais étudiant, dans les années 60, les classes de «mathélem» étaient composées à plus de 90 % d’hommes ; il n’y en a plus que 75 % dans les prépas scientifiques aujourd’hui. Autre tendance intéressante : on trouve de plus en plus de professeures de maths.

Les filles seraient-elles plus rebutées par cette discipline ?

Y a-t-il un sens à dire qu’un sexe est plus attiré par telle discipline, comme on dit que les hommes sont plus attirés par la guerre pour des raisons culturelles ? Dans le cerveau, il n’y a rien qui l’explique. On peut poser la différence des sexes pour tout : le foot, la musique, etc. Au-delà des facteurs sociopolitiques, on doit s’interroger sur la nature des maths. J’ai coutume de faire une différence entre les maths et les sciences - la physique, la chimie, la biologie, etc. Malgré leurs points communs, les maths sont à part car elles ne sont pas censées traiter de la réalité. Quand on fait des maths, on a recours exclusivement à l’écrit. Les autres disciplines passent, elles, par l’expérimentation. Elles ont une dimension pratique. On pourrait même dire qu’en faisant de la physique on fait un peu de cuisine, alors que les maths se rapprochent, elles, beaucoup de la philo. Peut-être qu’il y a là une dimension à prendre en compte. Deuxième différence : dans le raisonnement mathématique, la rigueur est poussée à l’extrême. Le statut de la vérité est particulier : ou c’est vrai, ou c’est faux. Vous démontrez quelque chose par les maths, qui ne peut être contredit que par les maths. Cela peut être ressenti comme de la violence, une forme de brutalité. C’est d’ailleurs tout à la gloire des maths : ce n’est pas une science molle qui peut être mise à toutes les sauces. Cela heurte beaucoup de gens qui détestent les maths. Cette violence est-elle plus ressentie par les filles ? C’est aussi une discipline très politique, qui permet d’argumenter et de réfuter quiconque vous assène des vérités.

A niveau égal en maths, les filles vont moins dans les filières scientifiques. Pourquoi ?

Ici, il ne s’agit pas des maths, mais d’une section considérée comme la voie d’excellence où la concurrence est forte. Tout le monde a-t-il envie d’aller en première S à Henri-IV ? On continue d’élever les garçons davantage dans un esprit de compétitivité. Mais les femmes y viendront, c’est en train d’évoluer. De la même façon, elles vont massivement dans des carrières sanitaires et sociales, et peu dans les écoles d’ingénieurs où l’esprit de compétition est plus fort.

Les filles auraient-elles une méfiance envers les maths ?

Ce serait paradoxal : c’est justement la discipline à laquelle on peut le plus se fier. En maths, il n’y a qu’une vérité : ce qui est vrai est toujours vrai. On ne négocie pas, on ne fait pas d’arrangements, on ne deale pas comme on le fait aujourd’hui avec les parents, avec les profs. Rien ne peut être établi qui ne soit démontré. Cela va à l’encontre du «tout est équivalent» ambiant. Cela peut-il expliquer une plus grande distance des filles ? Je pose la question sans avoir la réponse.

Propos recueillis par Véronique Soulé dans libération.fr

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Le théorème de Travolta : Olivier Courcelle.

Présentation de l’éditeur:
Le Congrès international des mathématiciens à Genève, c'est la grand-messe des mathématiciens. Trois jeunes ratés du théorème décident d'y faire un tour. Le premier Jean-Jacques, pour s'y faire des copains et acheter un Rousseau en plastique à sa maman prof de français. Le second, Faroud, pour faire enrager son jumeau et exposer le poster qu'il a bricolé à partir de sa lamentable thèse. Le troisième, Uriel Muller pour rencontrer des types plus moches que lui et préparer son futur best-seller. Un hasard malicieux veut que ces trois paumés s'acoquinent, unissant leurs poisses respectives. Mais ils repartiront riches et auréolés de gloire...

Après une première vie consacrée aux mathématiques, Olivier Courcelle s'est reconverti dans l'édition scientifique. "Le Théorème de Travolta" est son premier roman. Un premier roman plein d'humour.

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Olympiades de mathématiques :Exemple de question posée.

Exercice 3 : la course de chevaux

Les n chevaux d'une course sont numérotés 1 ; 2 ; ....... ; n.

Un des chevaux, blessé ne part pas. La somme des numéros des partants est 260.

Combien y a-t-il eu de partants ? Quel est le numéro du cheval blessé ?


la solution est ci-dessous (seulement après avoir bien cherché!)
Exercice2008-3-solution.pdf

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Papyrus

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Blaise Pascal, Préface pour le Traité du Vide

« Toute la suite des hommes, pendant le cours de tant de siècles, doit être considérée comme un même homme qui subsiste toujours et qui apprend continuellement. »
Blaise Pascal, Préface pour le Traité du Vide

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02 avril 2008

 

Palmarès académique des Olympiades de mathématiques 2008 dans l'académie de Nantes.

Quelques chiffres

En 2008, 67 candidats sont récompensés en recevant une calculatrice ou des livres.
Neuf d'entre eux constituent le palmarès académique et sont conviés au rectorat pour une cérémonie de remise des prix en présence de Jacques Moisan, IGEN, de Françoise Munck, IA-IPR, de membres du jury des Olympiades de mathématiques de l'académie de Nantes et d'un conférencier.

Palmarès académiques

Séries S et SI


RangCivilité NomPrénomEtablissement Ville
1 MlleFINCO
Aurore
André Malraux
ALLONNES
1 MSTOTT
Nikolas
Jean XXIII
LES HERBIERS
3 MCARRIER
Vincent
David d'Angers
ANGERS
4 MPOUSSIN
David
Le Mans sud
LE MANS
5 MVALERIUS DE BELFORT
Alban
Sainte Marie du Port
LES SABLES D'OLONNE
6 MlleRABILLER-KERMORVANT
Estelle
Clémenceau
NANTES
7 MGOUVINE
Gabriel
Bergson
ANGERS







Autres séries (L, ES, STI, STG, STL)



RangCivilité NomPrénomEtablissement Ville
1M
PARPAILLON
Edouard
Saint Gabriel
SAINT LAURENT SUR SEVRE
2M
AUGEREAU
Baptiste
Saint GabrielSAINT LAURENT SUR SEVRE




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