31 juillet 2010

 

Fernando Pessoa

" Le binôme de Newton est aussi beau que la Vénus de Milo - Le fait est qu'il y a bien peu de gens pour s'en aviser."

Pessoa (Le Gardeur de troupeaux et autres poèmes)

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29 juillet 2010

 

Le lycée ailleurs .

Extraits d'un aticle publié sur le blog Chiscafé :

"Les élèves japonais ont cours du lundi au vendredi, généralement de 8 h 30 à 15 h 30 et deux samedis par mois (le 1er et le 3e, de 8 h 30 à midi). Les cours durent 50 minutes et sont entrecoupés de pauses de cinq minutes. La coupure prévue pour le repas de midi est de 35 minutes. Le rythme, de prime abord, paraît donc supportable. Mais les choses ne sont pas si simples : « Ici on ne peut pas se fier aux horaires officiels, car les élèves ont un tel souci de réussite qu’ils passent leur temps à prendre des cours supplémentaires. » En réalité, les cours commencent souvent plus tôt le matin (« il n’est pas rare que les profs me convoquent à 7 h 30 » explique une élève), et ils s’achèvent plus tard (rarement avant 16 h 30 – « sans compter que beaucoup d’élèves restent en étude »). Les choses se compliquent encore, dans la mesure où beaucoup de journées libres et de week-ends sont consacrés aux devoirs ou aux cours particuliers. » Une élève française au Japon note que « certains travaillent pendant les vacances, quelquefois la veille et le jour même de Noël ! »...

... Lorsque l’on entre pour la première fois dans un établissement d’enseignement japonais, c’est d’abord, un peu à l’image de ce qui existe dans nombre d’écoles anglo-saxonnes, l’importance donnée aux symboles et à la communication « institutionnelle » qui interpelle le visiteur. L’objectif est que les élèves, mais aussi le personnel enseignant et non enseignant de l’établissement, développent une relation privilégiée avec leur lieu de travail ou d’étude, un véritable sentiment d’identification, voire de fierté vis-à-vis de « leur » école. L’idée sous-jacente est que l’on valorise un lieu dont on est fier, où l’on n’est pas seulement de passage, et que l’on ne dégrade pas un lieu où l’on se sent bien. Cette réalité se matérialise par de petites habitudes pouvant sembler désuètes ou superflues aux yeux d’enseignants ou d’élèves français ayant peu l’habitude de l’étranger .
L’uniforme est de rigueur, dans l’immense majorité des collèges et des lycées, y compris pour les vêtements de sport, mais pas à l’école primaire ; il comporte sur le col le badge de l’école et un insigne indiquant dans quelle classe se situe l’élève. De plus, chaque élève se déchausse dans l’entrée de l’établissement, afin d’enfiler des chaussons spécialement pour la journée en cours; et laissant ainsi leurs chaussures dans un casier commun prévu à cet effet...

...La salle des professeurs, d’abord un lieu de travail ouvert aussi aux élèves. Ce respect véritable dans les relations de travail entre élèves et enseignants décrispe considérablement les relations entre élèves et enseignants. Dans la mesure où d’une part l’autorité de l’enseignant est reconnue et où d’autre part, le respect mutuel est une règle de fonctionnement, l’atmosphère de travail est à la fois tendue vers l’étude et parfaitement détendue quant à sa mise en œuvre. La salle des professeurs, dans son organisation comme dans sa fonction, est révélatrice de cet état d’esprit. Avec ses bureaux alignés les uns à côté des autres, elle n’est pas conçue comme en France pour être un espace de détente où les enseignants vont bavarder et prendre un café entre deux cours ; elle est d’abord un lieu de travail, dont la porte reste ouverte sur le couloir, où les enseignants accueillent les élèves désireux d’obtenir une renseignement ou une précision. Un étudiant français confirme avoir ressenti, en tant qu’élève, cette énorme différence une salle des professeurs française, véritable sanctuaire dont la porte fait pratiquement figure d’iconostase, et la salle des professeurs japonaise ouverte aux élèves qui savent pouvoir y retrouver leur professeur pour un renseignement ou une précision...

... Le service du repas de midi est fait par les élèves: quatre élèves revêtus de blouses, de masques et de calots blancs, des équipes au sein de chaque classe vont par roulement chercher le repas préparé dans de grandes marmites et servent leur coreligionnaires. Ce sont les mêmes qui desservent les plateaux et ramènent les restes, les petites briques de lait vide dûment pliées pour prendre le moins de place possible."

Note:
De prime abord, cela peut faire rêver.

L'article complet est ici

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25 juillet 2010

 

Martha Argerich et Gbor Tacks- Nagy au Verbier Festival (juillet 2010)


Filmé le 17/07/2010 à Salle des Combins, Verbier
Artistes : Gábor Takács-Nagy, direction ; Ilya Gringolts, violon ; David Guerrier, trompette ; Martha Argerich, piano
Description
Le Verbier Festival Orchestra est dirigé par Gábor Takács-Nagy. Le Hongrois, membre fondateur et premier violon du célèbre Quatuor Takács, est professeur de quatuor-à-cordes à la Haute Ecole de Musique de Genève. En 1999, il crée le quatuor-à-cordes Mikrokosmos, récompensé par le prix « Pizzicato-Excellentia » 2009 pour leur enregistrement des six quatuors de Bartok. Gábor Takács-Nagy est considéré comme l'un des interprètes le plus authentique de la musique hongroise et notamment celle de Béla Bartok. Depuis 2001, il consacre la majorité de son temps à la direction d'orchestre et, en 2005, fonde son propre ensemble à cordes, la Camerata Bellerive. En août 2007, il est nommé Directeur Musical du Verbier Festival Chamber Orchestra et collabore avec des solistes tels que Martha Argerich, Joshua Bell, Jean-Yves Thibaudet, Emmanuel Ax, Frederica von Stade, et Angelika Kirschschlager pour ne citer qu'eux. A partir de septembre 2010 il prendra le poste de Directeur Artistique de l'Orchestre Symphonique MAV Budapest et dès septembre 2011 il sera également Directeur Artistique du Manchester Camerata.

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20 juillet 2010

 

"Les maths ne sont qu'une histoire de groupes" (Poincaré 1881).

C'est le titre d'une (excellente) conférence grand public, donnée par Étienne Ghys le 7 juin 2010 en ouverture du cycle de conférence de l'institut Clay.
Accédez à l'intégralité de la conférence en cliquant ici

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12 juillet 2010

 

Lecture pour les vacances : Logicomix



Par Apóstolos K. Doxiàdis, Christos Papadimitriou.
Illustrations Alecos Papadatos, Annie Di Donna



Logicomix est un roman graphique ambitieux, qui explore les grandes recherches en mathématiques fondamentales et en philosophie du XXe siècle. Dans cette quête acharnée de la vérité, on croise Wittgenstein, Poincaré, Russell, Hilbert, Frege, Cantor, mathématiciens, logiciens et philosophes de renom. Depuis sa parution en 2009, cet ouvrage qui parle de raison et de folie, d'amour et de guerre à travers la vie des plus grands esprits du siècle passé, ne cesse de faire parler de lui.

Feuilleter le livre.



PS:
Les parutions vont s'interrompre (ou se faire rares) pendant 6 semaines
(et reprendront peut-être à la rentrée)
Bonnes vacances à tous !

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11 juillet 2010

 

Chuck Berry .

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10 juillet 2010

 

Ilya Prigogine .

La science unit les peuples ! L'évêque de Rome m'a dit un jour : « vous, scientifiques, avez réussi là où nous, catholiques, avons échoué. »

Prigogine

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09 juillet 2010

 

Images mathématiques .



"Matemáticas, realidade ou beleza", de Marga Santiago, Montse García-Lastra et Esperanza Gesteira

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06 juillet 2010

 

Les résultats du bac .


Ils sont ici

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Marcel Proust

" Il est peu de réussites faciles et d'échecs définitifs "
Proust

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05 juillet 2010

 

Le mathématicien russe Perelman a parlé .


Le Russe Grigori Perelman, désigné en mars lauréat d'un prix du millénaire du Clay Mathematics Institute (CMI), après plusieurs semaines de suspense, s'est enfin exprimé :
"J'ai refusé" le prix, a déclaré par téléphone M.Perelman à l'agence de presse russe Interfax, ajoutant que "la raison principale est un désaccord avec la communauté (...) mathématique. Leurs décisions ne me plaisent pas, je les considère injustes ".

"Je pense que la contribution du mathématicien américain Richard Hamilton à la résolution de ce problème n'est pas inférieure à la mienne", a-t-il précisé.

Source AFP

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Patrick Chenciner : Peintures et géométrie




Site de l'artiste

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04 juillet 2010

 

Mort à Venise - Luchino Visconti .

Mort à Venise est un film franco-italien réalisé par Luchino Visconti, sorti sur les écrans en 1971.
L'action se déroule en 1911, à la Belle Époque. Dans l'hôtel de luxe où il loge, Gustav von Aschenbach, vieux compositeur en villégiature (très librement inspiré de Gustav Mahler), est troublé par un jeune adolescent androgyne, le Polonais Tadzio, qui semble incarner l'idéal de beauté éthérée à laquelle il a désespérément tenté de donner expression dans ses créations...





Ci- dessous : Une adaptation pour voix de la musique du film, Adagietto de la symphonie n°5 de Gustav Mahler


la transcription de l'adagettio de Mahler pour violoncelle et piano
(par François Meimoun)

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01 juillet 2010

 

Paul Vialar

"Je connais des hommes très âgés qui savent jouer. Ils l'ont toujours su : ceux-là ne retomberont jamais en enfance. En effet, ils ne l'ont pas quittée. Ils en ont gardé la pureté. Ils ont conservé intact ce trésor et, grâce à lui, ont été toute leur vie ces « êtres humains » que, trop souvent, n'ont pas été les autres. "

Vialar

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