25 août 2007

 

Soumission à l'autorité: L'expérience de Milgram

"L'article qui suit n'est pas lié à l'enseignement des mathématiques (quoique...) "

L'expérience de Milgram vise à estimer à quel niveau d'obéissance peut aller un individu dirigé par une autorité qu'il juge comme légitime et le processus qui mène à et maintient cette obéissance, notamment quand cette obéissance induit des actions qui posent des problèmes de conscience au sujet.

En quoi consiste l'expérience ?

On demande à des volontaires rémunérés (S comme sujet sur l'image) de venir dans un laboratoire afin de contribuer à une expérience sur la mémoire (ce qui est un mensonge). On a aussi demandé à un comédien de venir(A comme apprenant sur l'image). Il joue le rôle du cobaye et doit faire semblant de réagir.
Le candidat vient et on lui demande de balancer des décharges électriques à chaque fois que la personne en face (le comédien qui se fait passer pour un autre candidat) répond mal. Bien sûr, le comédien fait exprès de se planter. En conséquence de quoi, il doit recevoir une décharge de plus en plus forte à chaque erreur. L'essentiel dans la plupart des expériences était qu'au moins un "professeur"expérimentateur (E sur l'image) soit présent et ordonne de continuer l'expérience coûte que coûte.

Les réactions aux chocs sont simulées par le comédien. Sa souffrance apparente évolue au cours de la séance: à partir de 75 V il gémit, à 120 V il se plaint à l'expérimentateur qu'il souffre, à 135 V il hurle, à 150 V il supplie qu'on le libère, à 270 V il lance un cri violent, à 300 V il annonce qu'il ne répondra plus. Lorsque le comédien ne répond plus, le professeur indique qu'une absence de réponse est considérée comme une erreur. Au stade de 150 volts, la majorité des sujets manifestent des doutes et interrogent le professeur qui est à leur côté. Celui-ci est chargé de les rassurer en leur affirmant qu'ils ne seront pas tenus responsables des conséquences. Si un Sujet hésite, le professeur lui demande d'agir. Si un Sujet exprime le désir d'arrêter l'expérience, le professeur lui adresse, dans l'ordre, ces réponses :

  1. « Veuillez continuer s'il vous plaît. »
  2. « L'expérience exige que vous continuiez. »
  3. « Il est absolument indispensable que vous continuiez. »
  4. « Vous n'avez pas le choix, vous devez continuer. »

Si le sujet souhaite toujours s'arrêter après ces quatre interventions, l'expérience est interrompue. Sinon, elle prend fin quand le sujet a administré trois décharges maximales (450 volts) à l'aide des manettes intitulées XXX situées après celles faisant mention de Attention, choc dangereux.

Comment les candidats réagissent-ils?

Contrairement à ce que tout le monde croit, la majorité des gens (2/3 environ) vont jusqu'à donner des doses très dangereuses voire mortelles de "courant" (il n'y a aucun véritable courant bien sûr) : que ce soit l'électricien débonnaire ou la vieille retraitée au coeur d'or.

Cette expérience a été mise en scène dans le film I comme Icare d'Henri Verneuil, fiction inspirée de l'assassinat de John F. Kennedy, où l'acteur Roger Planchon joue le professeur David Naggara, version fictive de Stanley Milgram, qui présente son expérience au personnage principal joué par Yves Montand.

Cliquer ici pour voir l' extrait de I comme Icare , qui relate l'expérience

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24 août 2007

 

Qui est-ce ?

Il est né à Paris en1789.
Il meurt à Sceaux en 1857.
Ses travaux " embrassent" à peu près toutes les branches des sciences mathématiques, depuis la théorie des nombres et la géométrie pure jusqu’à l’astronomie et l’optique.
On lui doit une définition des nombres complexes par des classes d'équivalence de polynômes.
Il précisa les notions de limite et formalisa en termes de limites la continuité et la dérivabilité.
Il énonça le théorème des résidus pour les fonctions analytiques comme outil pour le calcul d'intégrales.
Il apporte la clarté et la rigueur aux résolutions des équations différentielles linéaire d'ordre un et s'intéressa aux équations au dérivées partielles .
Un critère permettant d'établir si une série converge porte son nom.
Son prénom est Augustin Louis.

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13 août 2007

 

Voir des images spatiales en 3D


Il suffit de se munir d'une paire de lunettes anaglyphes et d'aller sur le site flashespace.com

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12 août 2007

 

Image numérique

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11 août 2007

 

A quoi ça sert , monsieur ?

Une réponse possible est cet extrait d'un texte de Von Neumann:

"Une bonne partie des mathématiques devenues utiles se sont développées sans aucun désir d'être utiles, dans une situation où personne ne pouvait savoir dans quels domaines elles deviendraient utiles. Il n'y avait aucune indication générale qu'elles deviendraient utiles. "

John Von Neumann

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10 août 2007

 

Qui est-ce ?

Il est né en Touraine en1596.
Il meurt d'une pneumonie,en1650.
Il a fondé les bases de la géométrie analytique.
Il publie en 1637 le Discours de la Méthode.
Une courbe plane porte son nom.
Il a découvert la loi de la réfraction.
Son prénom est René.
Son nom a donné à la langue française un adjectif qualificatif.

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09 août 2007

 
« L'essence des mathématiques, c'est la liberté. »
Georg Cantor

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08 août 2007

 

Qui est-ce ?

Il voit le jour en Norvège en1802.
Il est emporté par la tuberculose en 1829 à 27 ans.
Un de ses sujets de prédilection est la théorie des fonctions elliptiques
Il est aussi à l'origine de la notion de nombre algébrique [solution d'une équation polynomiale à coefficients entiers (ou de manière équivalente, à coefficients rationnels)].
Ses travaux concernent la résolution des équations algébriques de degré 5.
Un groupe dont la loi de composition est commutative porte son nom.
Un théorème concernant les séries porte son nom.
En 1824, il démontre l'impossibilité de la solution générale de l'équation du cinquième degré.
Une transformation concernant les suites porte son nom.
Un prix porte également son nom.
Son prénom est Niels.
Son nom est un prénom.

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04 août 2007

 

Blague de taupin

L'histoire se passe lors d'une séance du conseil d'administration d'un grand groupe industriel. les protagonistes sont un X-Mines, un X-Ponts et un X tout court.
Les deux premiers en parlant du troisième:
"L'autodidacte n'a pas encore donné sa réponse."

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01 août 2007

 

Apprentissage du calcul : Les conclusions du rapport de l'académie des sciences présentées par Pierre Léna (astrophysicien membre de l'académie)


Le terme calcul vient du latin "calculus", soit "caillou" : l’histoire raconte en effet que les bergers avaient coutume de comptabiliser leurs moutons en déposant des cailloux dans un pot à l’entrée et la sortie de la bergerie. Avec cette image, on comprend vite que le calcul est indispensable à la vie de tous les jours, et qu’à l’instar de la lecture, il doit être enseigné dès le plus jeune âge !

Cependant, les méthodes d’apprentissage, en fonction des époques, ne cessent d’évoluer. S’il y a quelques décennies, l’apprentissage faisait la part belle à des calculs trigonométriques compliqués, la situation est bien différente aujourd’hui. L’usage de la calculatrice, généralisé dès l’école primaire, a évidemment contribué à changer la donne.

Souvent, on entend les enseignants, les parents aussi, dépités, se plaindre que leurs enfants ne savent plus compter. C’est un jugement très radical, mais la situation est préoccupante. Nombre d’élèves arrivent au collège (entrée en 6ème) sans connaître les tables de multiplication ni avoir saisi la règle de trois, pourtant base des calculs de proportionnalité. Les enfants manquent d’automatismes.

L’acquisition des mécanismes de base dès les classes du primaire conditionne en effet l’apprentissage ultérieur de notions mathématiques plus complexes.

L’Académie des Sciences a été consultée mi-décembre 2006 par le ministre de l’Education Nationale, Gilles de Robien, sur la question. Le groupe de réflexion constitué a rendu son avis le 9 Janvier 2007, avis rendu public par l’Académie lors de la séance du 23 Janvier dernier. Stanislas Dehaene, Jean-Pierre Demailly, Jean-Pierre Kahan, Yves Meyer, Jean-Christophe Yoccoz et Pierre Léna sont donc parvenus à différentes conclusions sur le sujet.

Les premières conclusions de l’Académie ont mis en exergue plusieurs points essentiels. Le groupe de travail a ainsi mis en évidence combien il est important d’enseigner le calcul en étroit contact avec les autres matières, mais également combien toutes les modalités de calcul - mental, posé, approché ou instrumenté - sont indispensables et complémentaires.

Source : Canal Académie.

http://www.canalacademie.com



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