07 février 2008

 

Mission Atlantis vers la Station orbitale : Les expériences embarquées à bord du laboratoire Columbus

Columbus, le premier laboratoire européen dans l'espace qui fut lancé ce soir comme prévu à 20 heures 45mn (heure de Paris) à bord de la navette américaine Atlantis pour rejoindre la Station spatiale internationale (ISS), permettra de conduire plusieurs expériences en quasi-absence de gravité.

Columbus, qui dépendra pour son refroidissement et son alimentation électrique de la partie américaine de la station, aura une durée de vie d'une dizaine d'années et contribuera aux connaissances dans les domaines des sciences de la vie, des matériaux et de la physique des fluides, notamment.

Les deux premiers travaux consisteront "en une expérience de biologie et une expérience de physique des fluides, qui vont utiliser les mini-laboratoires qui se trouvent à l'intérieur du module", a expliqué à la fin 2007 au Texas le spationaute français Léopold Eyharts, qui sera responsable de l'amarrage de Columbus à l'ISS.

Certaines propriétés de la mécanique des fluides peuvent être mieux étudiées en milieu de quasi-apesanteur où disparaissent les phénomènes de convection, de sédimentation ou de pression habituellement observés sur Terre.

"Il y a des expériences qu'on va conduire dans la Station dans lesquelles les astronautes à bord n'auront pas vraiment d'interaction hormis la phase de préparation", a-t-il ajouté.

Il s'agit de Solar, trois instruments pour étudier le rayonnement solaire ainsi que de EuTEF, une plate-forme de sept expérimentations qui va tester la réaction à long et court terme d'échantillons biologiques aux rayons ultraviolets.

Plus tard, Columbus effectuera des mesures sur le corps humain en état de micro-pesanteur, en utilisant comme cobayes les astronautes présents à bord de l'ISS.

"Il semblerait qu'une zone du cerveau soit dédiée à la gravité", selon Hélène Benaïm, du Centre d'aide au développement des activités en apesanteur (CADMOS).

Des expériences vont être menées, par le traitement de signaux au niveau cellulaire, pour comprendre l'adaptation neurologique et immunologique de l'homme à la vie dans l'espace, ce qui pourrait servir pour de futures missions habitées vers Mars, à l'horizon 2035-2040.

Le décollage en direct ici

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