04 mai 2008
Mathématiques et Flamenco
En appliquant la bio-informatique utilisée en génétique à l’analyse des différents rythmes andalous, Godfried Toussaint, de l’Université McGill, aurait percé les origines du flamenco. Une recherche originale conjuguant mathématiques et musicologie.
Pour remonter aux origines de cette danse torride, Godfried Toussaint, professeur d’informatique à l’Université McGill, et ses collègues ont analysé «l’ADN rythmique» du flamenco.
Si on peut utiliser la bio-informatique pour analyser une molécule d’ADN, on peut faire de même pour les rythmes d’une danse, explique le chercheur.
«La molécule de l’ADN est une sorte de longue phrase, composée d’acides nucléiques désignés par les lettres A, G, C ou T. Le rythme du flamenco aussi est une phrase, formée à partir de deux lettres, un coup fort et un coup faible», dit-il.
Il existe en fait des centaines de styles de flamenco. En décortiquant leur structure rythmique, les chercheurs ont constaté que toutes ces branches sont basées sur l’un des cinq motifs rythmiques, appelés compás en espagnol: le fandango, la soleá, la guajira, la seguiriya ou la bulería.
Pour déterminer le véritable ancêtre du flamenco, l’équipe a produit, au moyen d’un logiciel, des arbres phylogéniques, c'est-à-dire des graphiques qui montrent à quel point ces squelettes rythmiques sont similaires – comme on identifie l’ancêtre d’une famille d’espèces selon le degré de ressemblance entre divers organismes.
La recherche, publiée dans La Gaceta, une revue espagnole spécialisée en mathématiques, a confirmé ce que les musicologues et les historiens avançaient depuis longtemps: l’ancêtre du flamenco est bel et bien le fandango. Et le fandango, lui, serait bien originaire de Huelva, une petite ville d’Andalousie.
Pour remonter aux origines de cette danse torride, Godfried Toussaint, professeur d’informatique à l’Université McGill, et ses collègues ont analysé «l’ADN rythmique» du flamenco.
Si on peut utiliser la bio-informatique pour analyser une molécule d’ADN, on peut faire de même pour les rythmes d’une danse, explique le chercheur.
«La molécule de l’ADN est une sorte de longue phrase, composée d’acides nucléiques désignés par les lettres A, G, C ou T. Le rythme du flamenco aussi est une phrase, formée à partir de deux lettres, un coup fort et un coup faible», dit-il.
Il existe en fait des centaines de styles de flamenco. En décortiquant leur structure rythmique, les chercheurs ont constaté que toutes ces branches sont basées sur l’un des cinq motifs rythmiques, appelés compás en espagnol: le fandango, la soleá, la guajira, la seguiriya ou la bulería.
Pour déterminer le véritable ancêtre du flamenco, l’équipe a produit, au moyen d’un logiciel, des arbres phylogéniques, c'est-à-dire des graphiques qui montrent à quel point ces squelettes rythmiques sont similaires – comme on identifie l’ancêtre d’une famille d’espèces selon le degré de ressemblance entre divers organismes.
La recherche, publiée dans La Gaceta, une revue espagnole spécialisée en mathématiques, a confirmé ce que les musicologues et les historiens avançaient depuis longtemps: l’ancêtre du flamenco est bel et bien le fandango. Et le fandango, lui, serait bien originaire de Huelva, une petite ville d’Andalousie.
Libellés : Art et mathématiques, musique et arts