11 mai 2008
Vers le calcul quantique.
Dans le cadre de leurs recherches sur le calcul quantique *, les physiciens de l'Institut d'optique quantique et d'information quantique (IQOQI) de l'Académie autrichienne des sciences (OeAW) ont implémenté une opération quantique (quantum gate) de type Molmer-Sorensen fiable à 99,3%, franchissant ainsi pour la première fois le seuil de 99% que les théoriciens considèrent comme minimal pour envisager que le calcul quantique, après application des techniques ordinaires de correction d'erreur, soit juste !
*Les ordinateurs classiques utilisent les calculs qui reposent sur des opérations en binaire avec des 0 et des 1, alors qu'un ordinateur quantique manipule aussi des séries de 0 et de 1 mais il profite d'un principe fondamental de la mécanique quantique : la superposition des états, utilisant ainsi des systèmes appelés qubits, les bits quantiques. Un qubit est comme une pièce qui peut être pile, face ou les deux à la fois . C'est impossible avec des bits normaux, mais un qubit peut être dans 2 états stables à la fois, 2 peuvent l'être dans 4, 3 dans 8, etc., la mémoire quantique grandit exponentiellement avec le nombre de qubits.
Si de grands (plus de 300 qubits) ordinateurs quantiques pouvaient être construits — ce qui n'est pas assuré — ils seraient capables en un temps de simuler le comportement de l'univers lui-même.
Ils pourraient avec 256, 385 et 512 résoudre des problèmes de décryptage polynomial et non exponentiel comme un ordinateur classique.
Cette capacité permettrait à un ordinateur quantique de casser une bonne partie des systèmes cryptographiques actuellement utilisés, en particulier la plupart des méthodes de chiffrement asymétriques : RSA, ElGamal ou Diffie-Hellman.
Ces algorithmes sont utilisés pour protéger des pages Web, des messages électroniques, et beaucoup d'autres types de données.
Parvenir à passer ces protections serait un avantage majeur pour l'organisation ou le pays qui y parviendrait, et une réédition de l'exploit réalisé pour Enigma.
*Les ordinateurs classiques utilisent les calculs qui reposent sur des opérations en binaire avec des 0 et des 1, alors qu'un ordinateur quantique manipule aussi des séries de 0 et de 1 mais il profite d'un principe fondamental de la mécanique quantique : la superposition des états, utilisant ainsi des systèmes appelés qubits, les bits quantiques. Un qubit est comme une pièce qui peut être pile, face ou les deux à la fois . C'est impossible avec des bits normaux, mais un qubit peut être dans 2 états stables à la fois, 2 peuvent l'être dans 4, 3 dans 8, etc., la mémoire quantique grandit exponentiellement avec le nombre de qubits.
Si de grands (plus de 300 qubits) ordinateurs quantiques pouvaient être construits — ce qui n'est pas assuré — ils seraient capables en un temps de simuler le comportement de l'univers lui-même.
Ils pourraient avec 256, 385 et 512 résoudre des problèmes de décryptage polynomial et non exponentiel comme un ordinateur classique.
Cette capacité permettrait à un ordinateur quantique de casser une bonne partie des systèmes cryptographiques actuellement utilisés, en particulier la plupart des méthodes de chiffrement asymétriques : RSA, ElGamal ou Diffie-Hellman.
Ces algorithmes sont utilisés pour protéger des pages Web, des messages électroniques, et beaucoup d'autres types de données.
Parvenir à passer ces protections serait un avantage majeur pour l'organisation ou le pays qui y parviendrait, et une réédition de l'exploit réalisé pour Enigma.
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