12 août 2008
Le Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Le Centre national de la recherche scientifique, plus connu sous le sigle CNRS, est le plus grand organisme public français de recherche scientifique.
En 2007, il employait environ 30 000 personnes : 26 100 permanents (11 700 chercheurs et 14 400 ingénieurs, techniciens et administratifs) et 4000 contractuels). Son budget annuel est d'environ 3 milliards d'euros dont 500 millions de ressources propres. Le CNRS exerce son activité dans tous les domaines de la connaissance à travers 1260 unités de recherche et de service.
Le CNRS figure au cinquième rang mondial et au premier rang européen selon le classement mondial « Webometrics », qui mesure la visibilité sur le web des instituts de recherche.Avec 15 lauréats du prix Nobel et 9 de la Médaille Fields, le CNRS a une longue tradition d’excellence.
Des chercheurs éminents ont travaillé, à un moment ou à un autre de leur carrière, dans des laboratoires du CNRS.
Plusieurs d’entre eux ont été récompensés par le Prix Nobel.
Prix Nobel :
- Jean Perrin, fondateur du CNRS, prix Nobel de physique 1926,
- Frédéric Joliot-Curie, premier directeur général de l’après-guerre, prix Nobel de chimie 1935.
Plus récemment :
- en physique : Alfred Kastler (1966), Louis Néel (1970), Pierre-Gilles de Gennes (1991), Georges Charpak (1992), Claude Cohen-Tannoudji (1997) et Albert Fert (2007)
- en chimie : Jean-Marie Lehn (1987), Yves Chauvin (2005),
- en biologie et médecine : les pastoriens André Lwoff, Jacques Monod et François Jacob (1965), Jean Dausset (1980),
- en économie : Maurice Allais (1988).
Médaille Fields
En mathématiques, science pour laquelle il n’existe pas de prix Nobel, le CNRS a accueilli, au cours de leur carrière, des chercheurs qui ont été récompensés par la plus haute distinction pour les mathématiciens : la médaille Fields.
Il s’agit de Jean-Pierre Serre, René Thom, Alexandre Grothendieck, Alain Connes et Laurent Schwartz, Pierre-Louis Lions, Jean-Christophe Yoccoz, Laurent Lafforgue en 2002 et Wendelin Werner en 2006.
Prix Turing
Le Prix Turing est la plus haute distinction en Informatique, prix prestigieux considéré comme l'équivalent du prix Nobel de ce domaine.
Joseph Sifakis en 2007 est le premier Français à obtenir ce prix depuis sa création, en 1966.
Médailles et Cristal du CNRS
Nombre d’éminents scientifiques se retrouvent au palmarès des Médailles d’or, d’argent et de bronze du CNRS, attribuées chaque année, depuis 1954, à des chercheurs de renom ou à de jeunes scientifiques prometteurs.
Médailles d'or
Les derniers lauréats de la Médaille d’or sont :
Pierre Bourdieu, sociologue, en 1993 ; Claude Allègre, physicien du globe, en 1994 ; Claude Hagège, linguiste, en 1995 ; Claude Cohen-Tannoudji, physicien, en 1996 ; Jean Rouxel, chimiste, en 1997 ; Pierre Potier, chimiste, en 1998 ; Jean-Claude Risset, en informatique musicale, en 1999 ; Michel Lazdunski, biochimiste, en 2000 ; Maurice Godelier, anthropologue, en 2001 ; Claude Lorius et Jean Jouzel, en climatologie, en 2002 ; Albert Fert, physicien, en 2003 ; Alain Connes, mathématicien, en 2004 ; Alain Aspect, physicien en 2005 ; Jacques Stern, informaticien, en 2006 et Jean Tirole, économiste, en 2007.
Médailles d'argentChaque année, la Médaille d'argent du CNRS distingue des chercheurs, au début de leur ascension, mais déjà reconnus sur le plan national et international pour l'originalité, la qualité et l'importance de leurs travaux.
Médailles de bronzeLa Médaille de bronze récompense le premier travail d'un chercheur, qui fait de lui un spécialiste prometteur dans son domaine. Cette récompense représente un encouragement du CNRS à poursuivre des recherches bien engagées et déjà fécondes.
Toutes les Médailles de bronze
Cristal du CNRSEnfin, le Cristal du CNRS, créé en 1992, distingue chaque année des ingénieurs, techniciens et personnels administratifs du CNRS.
Il récompense celles et ceux qui, par leur créativité, leur maîtrise technique et leur esprit innovant contribuent aux cotés des chercheurs à l'avancée des savoirs et des découvertes scientifiques.
Libellés : Connaissance des mathématiciens, Connaissance des physiciens